La forêt amazonienne, une région d’une biodiversité sans précédent et d’une importance vitale pour la stabilité climatique mondiale, est confrontée à une menace constante de déforestation. Le journaliste Dom Phillips, tragiquement assassiné alors qu’il couvrait ce sujet, cherchait des réponses à une question cruciale : comment pouvons-nous sauver l’Amazonie ? Dans une nouvelle série de podcasts, Revisited: How to Save the Amazon, Jon Watts, rédacteur en chef de l’environnement mondial de The Guardian, poursuit l’enquête de Phillips, explorant des stratégies innovantes pour protéger la forêt tropicale.
Explorer la « bioéconomie »
Le deuxième épisode de la série se concentre sur la recherche de moyens de rendre l’Amazonie plus précieuse lorsqu’elle est * debout * que lorsqu’elle est coupée. Watts commence par s’entretenir avec un ministre du gouvernement brésilien qui prône une « bioéconomie ». Ce concept vise à exploiter les vastes ressources naturelles de la forêt tropicale – plantes, champignons et autres organismes – pour construire des industries durables et créer des opportunités économiques pour les communautés locales. L’idée est de déplacer l’attention de l’exploitation forestière et de l’agriculture destructrices vers des pratiques plus durables.
En fin de compte, une bioéconomie réussie dépend de la garantie que les bénéfices économiques profitent aux personnes qui sont actuellement motivées à détruire la forêt.
Trouver des opportunités dans les ressources de la forêt
Le podcast met ensuite en avant plusieurs entrepreneurs et scientifiques qui poursuivent déjà de telles opportunités. Un exemple est celui d’un fondateur de startup qui crée des suppléments à partir de superaliments amazoniens. En identifiant des plantes aux propriétés nutritionnelles uniques et en développant des produits commercialisables, cette entreprise vise à générer des revenus de la forêt sans provoquer sa destruction.
Merveilles bioluminescentes
Un autre segment intrigant présente un scientifique dirigeant des visites nocturnes pour chasser les champignons bioluminescents. Cette activité unique offre non seulement une expérience fascinante aux touristes, mais génère également des revenus qui peuvent être réinvestis dans la conservation de la forêt tropicale. La popularité croissante de l’écotourisme et des voyages « expérientiels » offre l’opportunité de soutenir les communautés locales tout en promouvant des pratiques durables.
Une nouvelle voie pour l’Amazonie ?
Watts pose une question fondamentale : ces approches innovantes suffiront-elles à assurer la survie de l’Amazonie ? L’ampleur des défis – notamment l’exploitation forestière illégale, l’expansion agricole et l’impact du changement climatique – est immense. Le succès de la « bioéconomie » dépend de la nécessité de s’attaquer aux causes profondes de la déforestation et de garantir que les incitations économiques s’alignent sur les objectifs de conservation.
Ce deuxième épisode donne un aperçu d’un changement potentiellement transformateur dans la façon dont nous percevons et valorisons la forêt amazonienne – passant de la considérer comme une source de matières premières à la reconnaître comme un trésor de biodiversité, de médicaments potentiels et d’expériences culturelles uniques. Il reste à voir si ces stratégies émergentes pourront collectivement vaincre les puissantes forces à l’origine de la déforestation, mais elles offrent une lueur d’espoir pour l’avenir de l’Amazonie.




























