Cette semaine scientifique a apporté des découvertes allant des premiers hominidés aux phénomènes inexpliqués dans le ciel. Les chercheurs continuent de réécrire notre compréhension des origines humaines, tandis que les physiciens recherchent la matière cachée de l’univers. Pendant ce temps, un mystère vieux de plusieurs décennies concernant les observations d’OVNIS et les essais nucléaires est réexaminé.
Ascendance humaine : de nouveaux indices sur nos origines
Un fossile de pied éthiopien vieux de 3,4 millions d’années, surnommé « pied de Burtele », pourrait appartenir à un parent humain jusqu’alors inconnu qui vivait aux côtés de la célèbre « Lucy ». Cela suggère que les premiers hominidés étaient plus diversifiés qu’on ne le pensait auparavant, certaines espèces étant adaptées à la vie dans les arbres tandis que d’autres marchaient debout. La découverte souligne à quel point l’arbre généalogique humain était fragmenté et souligne la nécessité de réévaluer nos hypothèses sur les anciens parents.
Plus loin dans le temps, les preuves du cannibalisme néandertalien et des croisements avec des humains archaïques comme les « hobbits » continuent de brosser un tableau brutal de la vie préhistorique. Pendant ce temps, des œuvres d’art rupestre vieilles de 6 000 ans près de la frontière entre les États-Unis et le Mexique révèlent les croyances cosmologiques détaillées des Amérindiens, notamment des représentations de personnages étirés et allongés. En Égypte, des archéologues ont trouvé des preuves de pillages de tombes et de vols de corps par des pharaons, tandis que le crâne allongé d’un chevalier espagnol médiéval résultait probablement d’une maladie génétique connue sous le nom de syndrome de Crouzon.
La chasse à la matière noire
Les astronomes sont prudemment optimistes quant à une avancée potentielle dans la recherche de la matière noire. De nouvelles données suggèrent que les éclairs de rayons gamma observés par un télescope de la NASA pourraient être la signature de particules massives à faible interaction (WIMP), hypothétiques candidats pour cette substance insaisissable. Bien que des recherches plus approfondies soient nécessaires pour exclure d’autres explications, les résultats pourraient révolutionner notre compréhension de l’univers, qui est composé à 27 % de matière noire et à seulement 5 % de matière ordinaire.
Phénomènes inexpliqués : ovnis et essais nucléaires
Un mystère vieux de plusieurs décennies concernant des éclairs inexpliqués dans le ciel capturés avant le lancement du premier satellite retient de plus en plus l’attention. Les chercheurs réexaminent les plaques photographiques qui établissent une corrélation entre ces éclairs et les essais d’armes nucléaires de la guerre froide et les observations d’OVNIS signalées. Le lien reste flou, mais l’enquête pourrait mettre en lumière des anomalies jusqu’alors inexpliquées.
Technologie et espace : IA, épaves et éruptions volcaniques
L’essor de l’intelligence artificielle suscite également des inquiétudes. Les experts sont divisés sur les affirmations selon lesquelles les pirates chinois ont utilisé une cyberattaque basée sur l’IA, mais le potentiel de l’IA pour accélérer les tentatives de piratage généralisées reste une menace sérieuse. Pendant ce temps, les scientifiques récupèrent les trésors d’un naufrage de 1708 au large des côtes colombiennes, et un détecteur de particules chinois donne des résultats prometteurs dans la recherche d’une physique au-delà du modèle standard.
Par ailleurs, un fragment de comète atteignant 160 000 km/h a explosé en une boule de feu verte au-dessus des Grands Lacs, et un volcan éthiopien est entré en éruption pour la première fois depuis 12 000 ans.
Ces diverses découvertes, des ossements anciens à la physique de pointe, soulignent le rythme incessant du progrès scientifique. De nouvelles connaissances sur l’histoire humaine, la matière noire et les phénomènes inexpliqués remettent constamment en question notre compréhension de l’univers et de la place que nous y occupons.




























